Chambre d'Orden : convalescence
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Re: Chambre d'Orden : convalescence
Orden Rosenkreutz Dim 22 Juin - 18:31
Orden laissa Vincent le dépasser à une vitesse folle. Son visage ne montrait rien. Juste un expression glacée comme il en avait l'habitude autrefois. Il n'était d'aucune utilité pour son amant. Peut-être que si il avait été un vampire les choses auraient été différentes. Mais peut-être aussi que le conflit naissant entre Vincent et lui se serait terminé dans un bain de sang. Glissant les mains dans les poches, il continua d'avancer d'un pas pressé, la mine sombre. L'inquiétude le rongeait, cependant il ne voulait rien laisser transparaître de ses émotions à Vincent. Il ne devait pas lui donner davantage d'arguments pour exploiter sa faiblesse.
Il arriva bientôt à la chambre et trouva Vincent près de Morgan. Le prêtre détourna le visage de cette scène, une pointe de jalousie lui perçant le coeur. Il n'avait pas été fort pour l'aider, et pire, à cause de lui, Morgan était en train de traverser le chemin menant vers un sommeil éternel. Se mordillant la lèvres nerveusement, il avisa son paquet de clope posé sur la chaise. S'en saisissant, il s'en alluma une fébrilement, puis alla ouvrir la fenêtre pour chasser l'odeur étrange qui régnait dans cette pièce. Son visage n'affichait strictement rien. Aussi froid que la mort elle-même. Et pourtant dieu seul savait combien son inquiétude était grande.
Le sang vermeille glissa de la paume de Vincent pour finir sa course entre les lèvres de son amour. Pourvu qu'il se réveille. Orden n'avait pas prié depuis des années, et Morgan était la seul personne pour qui il voulait le faire. Cependant, il n'avait pas besoin de lui, mais de Vincent. Il se sentait de trop dans cette scène. Le prêtre était malgré tout plein de respect pour ce vampire. Aimer sans l'être en retour devait être difficile pour lui. Même si Morgan tenait à lui, ce n'était pas la même chose.
Orden alla se réfugier sur le balcon, laissant Vincent profiter d'un moment privilégier avec Morgan. Une fois dehors, il contempla la lune tout en tirant une latte de sa clope. Les choses étaient devenues si compliquées. Cependant, le prêtre n'avait aucun intention d'abandonner, pas cette fois. Il c'était laissé trop bouffer par la vie et ses problèmes. Et puis Morgan avait été présent depuis son enfance. Inconsciement il vint toucher la cicatrice de ce jour ou le vampire se délécta de son sang alors qu'il n'était qu'un enfant. Le vampire avait massacré sa famille, son mentor, et pourtant, il l'aimait d'un amour des plus profonds. C'était même viscéral. Sans lui il n'était qu'un corps sans âme.
Il repensa à leurs retrouvailles à New York. Le combat qui s'en suivit à l'hôpital. La souffrance qui se peignait sur les traits de Morgan. Il avait souffert au delà du possible. Jaloux du bonheur des autres au point de vouloir détruire ceux qui y avaient droit. Et en l'aimant, il avait ouvert une brèche douloureuse en lui. Même si il était comblé de l'avoir auprès de lui, il avait également souffert du flot de sentiments qui l'accompagnait. Orden ferma les yeux en se mordant la lèvre. Sa voix lui affirmant qu'il n'était qu'un monstre résonna dans son esprit. Il ne l'était pas. Il ne l'avait jamais été.
Vincent ne l'avait sans doute pas connu dans cette état. Morgan qui avait élevé Orden dans l'espoir de se faire vaincre un jour. Il entendait encore ses mots résonner dans son esprit, ses mots prononcés dans l'enceinte de cet hôpital sordide:
"Ramasse ta faux, Orden! Ramasse là et bats toi! Je vais te tuer alors bats toi! Je veux ce duel ,tu entends? Ca fait des siècles que je l'attend! Alors défends toi!"
"Orden...bats toi! J'ai tué ta famille. Je les ai massacré devant tes yeux et tu ne veux pas me tuer? Mais si tu ne le fais pas, qui le fera?"
" Qui le fera...."Repéta t-il machinalement.
"Me connaitre?...Pourquoi voudrais tu me connaître?...et je ne veux pas, tu entends? Je ne veux pas. Je t'en ai assez dit ce soir. Je ne veux pas que l'on me connaisse. Je massacre, je pille, je n'ai aucune pitié ni remords. Il n'y a que ça à savoir! Que ça à connaître!"
"Orden...que veux tu que je te dise? Que je vis depuis si longtemps que je ne sais même plus quand je suis né et à quoi je ressemblais quand j'étais vivant? Que tout le monde a toujours rejeté ce que j'étais sans jamais me donner la moindre chance? Pourquoi serais je clément avec eux? Pourquoi éprouverais je de la pitié ou du remord? Ils me renvoient tous l'image du monstre que je suis. Ils se rient de moi. Je veux leur arracher ce sourire de leur visage! Je veux qu'ils meurent pour ne plus avoir à supporter leur regard! Je veux les détruire afin d'avoir la paix qu'ils me refusent! Je les haïs tous! Ils vivent, ils sont heureux, ils s'aiment et moi je leur arrache ce bonheur et alors, à ce moment et juste à ce moment, nous sommes au même niveau. Et quand ils meurent, quand je bois leur dernier souffle, il y en a d'autres qui surgissent...ça n'a pas de fin!"
"Et c'est à moi que tu veux donner des ailes? Je suis damné, tu entends? Damné! l'âme que tu espères me redonner n'a jamais existé. J'étais déjà mort le jour de ma naissance. Pourquoi viens tu me tourmenter et m'offrir quelque chose que je ne peux atteindre?"
"Je vais te tuer, Orden...je vais te tuer et ainsi je cesserai d'entendre cette voix qui ose me donner de l'espoir. "
"Je suis maudit et à part toi, personne ne me donnera son pardon. Je vais te rendre ta liberté, Orden. Je vais te soigner puis tu seras libre. Je ne te pourchasserai plus. Je ne te demanderai plus rien...tu as gagné."
"Oui...c'est fini. J'ai assez vécu... J'avais raison de te choisir il y a tant d'années. Tu étais le seul à pouvoir me vaincre. Je peux mourir maintenant."
Ce jour là, Orden les avait condamné à vivre tous les deux. Ils c'étaient rapprochés l'un de l'autre parce qu'ils étaient semblables. Qu'ils partageaient la même souffrance et le même dégoût du genre humain. Cette amour avait des fondements puissant, que Vincent ignorait sans doute. Au plus profond de son coeur, il savait que le lien ne pourrait s'éffacer. Il ne le voulait pas. Tous deux avaient commencé à battir quelque chose, le prêtre ne souhaitait pas que tout ça s'écroule comme un château de cartes.
Le brun savait-il seulement que celui qu'il aimait avait un jour songé à mourir, et qu'au comble du désespoir il avait tué tout ceux qui se trouvait sur son chemin. Le prêtre avait su des lors quel prix il allait payer pour rester auprès du vampire. Morgan était loin d'être quelqu'un de simple. Il avait mit un temps infini à le comprendre, et il espérait sincèrement que Vincent ai conscience de ça lui aussi. Morgan n'était pas une conquête supplémentaire à afficher sur un tableau de chasse. Quand bien même il ne dénigrait pas les sentiments du brun à l'égard du vampire.
A cause de son entêtement, le prêtre avait failli le détruire à tout jamais. Être avec Morgan signifiait être sans cesse sur le fil du rasoir. Pour un humain comme lui les choses étaient d'autant moins évidentes.
Sa cigarette finit de se consumer, et Orden s'en alluma une autre. Puis il revint dans la chambre et s'assit sur une chaise, attendant le réveil de son amour.
[hj : Les phrases dites par Morgan sont celles du premier rp qu'on à joué ensemble, je n'ai rien inventé parce que j'ai tout conservé.
]
Il arriva bientôt à la chambre et trouva Vincent près de Morgan. Le prêtre détourna le visage de cette scène, une pointe de jalousie lui perçant le coeur. Il n'avait pas été fort pour l'aider, et pire, à cause de lui, Morgan était en train de traverser le chemin menant vers un sommeil éternel. Se mordillant la lèvres nerveusement, il avisa son paquet de clope posé sur la chaise. S'en saisissant, il s'en alluma une fébrilement, puis alla ouvrir la fenêtre pour chasser l'odeur étrange qui régnait dans cette pièce. Son visage n'affichait strictement rien. Aussi froid que la mort elle-même. Et pourtant dieu seul savait combien son inquiétude était grande.
Le sang vermeille glissa de la paume de Vincent pour finir sa course entre les lèvres de son amour. Pourvu qu'il se réveille. Orden n'avait pas prié depuis des années, et Morgan était la seul personne pour qui il voulait le faire. Cependant, il n'avait pas besoin de lui, mais de Vincent. Il se sentait de trop dans cette scène. Le prêtre était malgré tout plein de respect pour ce vampire. Aimer sans l'être en retour devait être difficile pour lui. Même si Morgan tenait à lui, ce n'était pas la même chose.
Orden alla se réfugier sur le balcon, laissant Vincent profiter d'un moment privilégier avec Morgan. Une fois dehors, il contempla la lune tout en tirant une latte de sa clope. Les choses étaient devenues si compliquées. Cependant, le prêtre n'avait aucun intention d'abandonner, pas cette fois. Il c'était laissé trop bouffer par la vie et ses problèmes. Et puis Morgan avait été présent depuis son enfance. Inconsciement il vint toucher la cicatrice de ce jour ou le vampire se délécta de son sang alors qu'il n'était qu'un enfant. Le vampire avait massacré sa famille, son mentor, et pourtant, il l'aimait d'un amour des plus profonds. C'était même viscéral. Sans lui il n'était qu'un corps sans âme.
Il repensa à leurs retrouvailles à New York. Le combat qui s'en suivit à l'hôpital. La souffrance qui se peignait sur les traits de Morgan. Il avait souffert au delà du possible. Jaloux du bonheur des autres au point de vouloir détruire ceux qui y avaient droit. Et en l'aimant, il avait ouvert une brèche douloureuse en lui. Même si il était comblé de l'avoir auprès de lui, il avait également souffert du flot de sentiments qui l'accompagnait. Orden ferma les yeux en se mordant la lèvre. Sa voix lui affirmant qu'il n'était qu'un monstre résonna dans son esprit. Il ne l'était pas. Il ne l'avait jamais été.
Vincent ne l'avait sans doute pas connu dans cette état. Morgan qui avait élevé Orden dans l'espoir de se faire vaincre un jour. Il entendait encore ses mots résonner dans son esprit, ses mots prononcés dans l'enceinte de cet hôpital sordide:
"Ramasse ta faux, Orden! Ramasse là et bats toi! Je vais te tuer alors bats toi! Je veux ce duel ,tu entends? Ca fait des siècles que je l'attend! Alors défends toi!"
"Orden...bats toi! J'ai tué ta famille. Je les ai massacré devant tes yeux et tu ne veux pas me tuer? Mais si tu ne le fais pas, qui le fera?"
" Qui le fera...."Repéta t-il machinalement.
"Me connaitre?...Pourquoi voudrais tu me connaître?...et je ne veux pas, tu entends? Je ne veux pas. Je t'en ai assez dit ce soir. Je ne veux pas que l'on me connaisse. Je massacre, je pille, je n'ai aucune pitié ni remords. Il n'y a que ça à savoir! Que ça à connaître!"
"Orden...que veux tu que je te dise? Que je vis depuis si longtemps que je ne sais même plus quand je suis né et à quoi je ressemblais quand j'étais vivant? Que tout le monde a toujours rejeté ce que j'étais sans jamais me donner la moindre chance? Pourquoi serais je clément avec eux? Pourquoi éprouverais je de la pitié ou du remord? Ils me renvoient tous l'image du monstre que je suis. Ils se rient de moi. Je veux leur arracher ce sourire de leur visage! Je veux qu'ils meurent pour ne plus avoir à supporter leur regard! Je veux les détruire afin d'avoir la paix qu'ils me refusent! Je les haïs tous! Ils vivent, ils sont heureux, ils s'aiment et moi je leur arrache ce bonheur et alors, à ce moment et juste à ce moment, nous sommes au même niveau. Et quand ils meurent, quand je bois leur dernier souffle, il y en a d'autres qui surgissent...ça n'a pas de fin!"
"Et c'est à moi que tu veux donner des ailes? Je suis damné, tu entends? Damné! l'âme que tu espères me redonner n'a jamais existé. J'étais déjà mort le jour de ma naissance. Pourquoi viens tu me tourmenter et m'offrir quelque chose que je ne peux atteindre?"
"Je vais te tuer, Orden...je vais te tuer et ainsi je cesserai d'entendre cette voix qui ose me donner de l'espoir. "
"Je suis maudit et à part toi, personne ne me donnera son pardon. Je vais te rendre ta liberté, Orden. Je vais te soigner puis tu seras libre. Je ne te pourchasserai plus. Je ne te demanderai plus rien...tu as gagné."
"Oui...c'est fini. J'ai assez vécu... J'avais raison de te choisir il y a tant d'années. Tu étais le seul à pouvoir me vaincre. Je peux mourir maintenant."
Ce jour là, Orden les avait condamné à vivre tous les deux. Ils c'étaient rapprochés l'un de l'autre parce qu'ils étaient semblables. Qu'ils partageaient la même souffrance et le même dégoût du genre humain. Cette amour avait des fondements puissant, que Vincent ignorait sans doute. Au plus profond de son coeur, il savait que le lien ne pourrait s'éffacer. Il ne le voulait pas. Tous deux avaient commencé à battir quelque chose, le prêtre ne souhaitait pas que tout ça s'écroule comme un château de cartes.
Le brun savait-il seulement que celui qu'il aimait avait un jour songé à mourir, et qu'au comble du désespoir il avait tué tout ceux qui se trouvait sur son chemin. Le prêtre avait su des lors quel prix il allait payer pour rester auprès du vampire. Morgan était loin d'être quelqu'un de simple. Il avait mit un temps infini à le comprendre, et il espérait sincèrement que Vincent ai conscience de ça lui aussi. Morgan n'était pas une conquête supplémentaire à afficher sur un tableau de chasse. Quand bien même il ne dénigrait pas les sentiments du brun à l'égard du vampire.
A cause de son entêtement, le prêtre avait failli le détruire à tout jamais. Être avec Morgan signifiait être sans cesse sur le fil du rasoir. Pour un humain comme lui les choses étaient d'autant moins évidentes.
Sa cigarette finit de se consumer, et Orden s'en alluma une autre. Puis il revint dans la chambre et s'assit sur une chaise, attendant le réveil de son amour.
[hj : Les phrases dites par Morgan sont celles du premier rp qu'on à joué ensemble, je n'ai rien inventé parce que j'ai tout conservé.
]
Orden Rosenkreutz- Messages : 89
Date d'inscription : 17/05/2008
Re: Chambre d'Orden : convalescence
Morgan d'Albertas Dim 22 Juin - 22:46
Morgan plongeait avec délice dans ce sommeil bienfaisant. Il savait qu'il ne devait pas se laisser tenter par les ténèbres mais tout était si paisible, si parfait... Il ne sentait plus son corps et nulles pensées désagréables ne venaient le troubler. Sa faim dévorante avait disparue et il se sentait incroyablement bien.
Dans cet état de semi mort, des bribes de souvenirs lui remontaient à l'esprit. L'abbaye de Santa Maria, un chapelet dans ses petites mains d'enfant, le forgeron qui avait fait de lui son apprenti...des souvenirs qu'il avait oublié depuis longtemps refaisaient surface. sa vie mortelle se déroulait à nouveau sous ses yeux sans qu'il ne puisse les écarter. C'était donc à l'article de la mort qu'il se souvenait de sa courte vie humaine...
Puis ce fut le néant accompagné de la sensation de chuter dans un gouffre sans fin. Morgan perdait ses sensations au profit d'un coma bienfaisant... jusqu'à ce que l'odeur du sang vienne tout gâcher, ramenant avec lui le flot de douleur qui l'accompagnait. Maintenant, ce n'était plus sa vie de mortelle qui défilait devant lui mais son existence immortelle ponctuée de meurtres, de bain de sang et de folie.
Au fur et à mesure que l'odeur du sang se faisait plus forte, Morgan redevenait vampire. Il avait faim, il voulait s'abreuver du dernier soupir de sa victime puis recommencer à tuer encore et encore jusqu'à en être ivre.
Le sang le ramenait à lui, le sortant de la pénombre bienfaisante pour l'amener vers une lumière aveuglante.
Et dans un spasme, il ouvrit les yeux, aveuglés par la lumière qui baignait la pièce, pas encore conscient de l'endroit où il était ni d'avec qui il se trouvait. La seule chose qui lui importait, c'était ce sang miraculeux qui coulait dans sa gorge. Devenu bête féroce à cause de la faim, il mordit sauvagement la main nourricière et saisit d'une main de fer la gorge de Vincent avant de le renverser sur le lit. Un voile rouge obscurcissait son esprit, l'empêchant de réfléchir. il voulait du sang.
Il fondit sur la gorge de son compagnon et planta ses crocs dans la peau fine tandis qu'un râle d'envie franchisait la barrière de ses lèvres.
Le sang inonda son palet. Morgan, ivre de ce liquide qui lui rendait ses forces, buvait avidement. Rien ne semblait pouvoir l'arrêter. Sa part d'humanité était restée dans le néant bienheureux, ne laissant derrière lui qu'une bête assoiffée de sang prête à tout pour étancher sa soif extrême.
Dans cet état de semi mort, des bribes de souvenirs lui remontaient à l'esprit. L'abbaye de Santa Maria, un chapelet dans ses petites mains d'enfant, le forgeron qui avait fait de lui son apprenti...des souvenirs qu'il avait oublié depuis longtemps refaisaient surface. sa vie mortelle se déroulait à nouveau sous ses yeux sans qu'il ne puisse les écarter. C'était donc à l'article de la mort qu'il se souvenait de sa courte vie humaine...
Puis ce fut le néant accompagné de la sensation de chuter dans un gouffre sans fin. Morgan perdait ses sensations au profit d'un coma bienfaisant... jusqu'à ce que l'odeur du sang vienne tout gâcher, ramenant avec lui le flot de douleur qui l'accompagnait. Maintenant, ce n'était plus sa vie de mortelle qui défilait devant lui mais son existence immortelle ponctuée de meurtres, de bain de sang et de folie.
Au fur et à mesure que l'odeur du sang se faisait plus forte, Morgan redevenait vampire. Il avait faim, il voulait s'abreuver du dernier soupir de sa victime puis recommencer à tuer encore et encore jusqu'à en être ivre.
Le sang le ramenait à lui, le sortant de la pénombre bienfaisante pour l'amener vers une lumière aveuglante.
Et dans un spasme, il ouvrit les yeux, aveuglés par la lumière qui baignait la pièce, pas encore conscient de l'endroit où il était ni d'avec qui il se trouvait. La seule chose qui lui importait, c'était ce sang miraculeux qui coulait dans sa gorge. Devenu bête féroce à cause de la faim, il mordit sauvagement la main nourricière et saisit d'une main de fer la gorge de Vincent avant de le renverser sur le lit. Un voile rouge obscurcissait son esprit, l'empêchant de réfléchir. il voulait du sang.
Il fondit sur la gorge de son compagnon et planta ses crocs dans la peau fine tandis qu'un râle d'envie franchisait la barrière de ses lèvres.
Le sang inonda son palet. Morgan, ivre de ce liquide qui lui rendait ses forces, buvait avidement. Rien ne semblait pouvoir l'arrêter. Sa part d'humanité était restée dans le néant bienheureux, ne laissant derrière lui qu'une bête assoiffée de sang prête à tout pour étancher sa soif extrême.
Morgan d'Albertas- Messages : 128
Date d'inscription : 03/02/2008
Re: Chambre d'Orden : convalescence
Vincent Lonenlill Dim 22 Juin - 23:43
Vincent s'appliquait à faire couler le liquide vermeil entre les lèvres de Morgan, lui chuchotant à l'infini de se réveiller, de ne pas le laisser. Sa vie humaine n'avait été qu'un désastre fait de solitude et de colère. Avec Morgan, tout avait changé. Il lui avait montré une autre facette du monde. Avec lui, il riait, il se moquait du lendemain, il avait appris à aimer son existence. Si le vampire venait à mourir, tout s'écroulerait de nouveau et il ne le supporterait pas.
Un tressaillement des longs cils noirs. La gorge qui se crispe. Le corps de Morgan commençait à réagir doucement.
"Encore un effort, mon ange." lui souffla t'il au creux de l'oreille tandis qu'il pressait avec amour sa main blessée contre la bouche de son amant.
Quelques minutes plus tard, le corps de Morgan frissonna violemment et ses yeux clairs s'ouvrirent. Vincent gémit de douleur quand les crocs du vampire lui déchirèrent un peu plus la peau de la main.
Tandis que Morgan, bien éveillé à présent, le plaquait violemment sur le matelas, Vincent pesta contre lui même : il aurait du anticiper la réaction du vampire. Affamé, il était en proie à une frénésie vorace et ça allait être difficile de le maitriser.
Les dents de Morgan entaillèrent douloureusement sa chair et aussitôt il commença à boire avec avidité. Les ongles du vampire lui griffaient la peau du cou. Le corps de Morgan ,pris de folie, était incontrôlable.
Vincent le laissa boire quelques instants, subissant la douleur de l'étreinte sauvage de son compagnon en serrant les dents puis il se mit en peine de stopper Morgan avant qu'il ne le vide entièrement de son sang. PAr bonheur,il était lui aussi de nature vampirique sinon il n'aurait rien pu faire face à la prise farouche de Morgan sur lui.
Il se saisit prestement de son amant par la gorge, comme lui même était en train de le faire et d'un coup de genou dans l'abdomen, le fit lâcher prise. Du sang jaillit de la blessure.
Se redressant, il plaqua à son tour Morgan sur le lit, l'avant bras lui bloquant la gorge, lui écrasant le ventre sous l'un de ses genoux. Tout cela était fait sans douceur mais pour maitriser Morgan il ne pouvait pas faire autrement. Heureusement, il était de nature solide et il pouvait rivaliser avec la force physique de Morgan sans quoi il n'aurait pu le bloquer ainsi.
" Ça suffit, Morgan! Reviens à toi! Morgan! Morgan!" lui criait il, essoufflé.
Un tressaillement des longs cils noirs. La gorge qui se crispe. Le corps de Morgan commençait à réagir doucement.
"Encore un effort, mon ange." lui souffla t'il au creux de l'oreille tandis qu'il pressait avec amour sa main blessée contre la bouche de son amant.
Quelques minutes plus tard, le corps de Morgan frissonna violemment et ses yeux clairs s'ouvrirent. Vincent gémit de douleur quand les crocs du vampire lui déchirèrent un peu plus la peau de la main.
Tandis que Morgan, bien éveillé à présent, le plaquait violemment sur le matelas, Vincent pesta contre lui même : il aurait du anticiper la réaction du vampire. Affamé, il était en proie à une frénésie vorace et ça allait être difficile de le maitriser.
Les dents de Morgan entaillèrent douloureusement sa chair et aussitôt il commença à boire avec avidité. Les ongles du vampire lui griffaient la peau du cou. Le corps de Morgan ,pris de folie, était incontrôlable.
Vincent le laissa boire quelques instants, subissant la douleur de l'étreinte sauvage de son compagnon en serrant les dents puis il se mit en peine de stopper Morgan avant qu'il ne le vide entièrement de son sang. PAr bonheur,il était lui aussi de nature vampirique sinon il n'aurait rien pu faire face à la prise farouche de Morgan sur lui.
Il se saisit prestement de son amant par la gorge, comme lui même était en train de le faire et d'un coup de genou dans l'abdomen, le fit lâcher prise. Du sang jaillit de la blessure.
Se redressant, il plaqua à son tour Morgan sur le lit, l'avant bras lui bloquant la gorge, lui écrasant le ventre sous l'un de ses genoux. Tout cela était fait sans douceur mais pour maitriser Morgan il ne pouvait pas faire autrement. Heureusement, il était de nature solide et il pouvait rivaliser avec la force physique de Morgan sans quoi il n'aurait pu le bloquer ainsi.
" Ça suffit, Morgan! Reviens à toi! Morgan! Morgan!" lui criait il, essoufflé.
Vincent Lonenlill- Messages : 56
Date d'inscription : 27/05/2008
Re: Chambre d'Orden : convalescence
Orden Rosenkreutz Lun 23 Juin - 0:28
Orden resta là assit sur la chaise, fumant sa cigarette d'un air faussement distrait, tandis que Vincent s'employait à ramener à la vie son amant. Bien qu'il ne montrait rien, il était terriblement inquiet de ne pas voir Morgan réagir. Mais au bout de quelques minutes, celui-ci ouvrit brusquement les yeux pour se jeter avidement sur la plaie ouverte. Puis soudain, il plaqua Vincent sur le lit en s'abreuvant à la source comme une bête assoiffée. Le prêtre se figea un instant. Il connaissait bien la frénésie de Morgan lorsqu'il était en manque, mais il y avait toujours eu une lueur de conscience dans son regard, pourtant aujourd'hui, elle était absente. Son état le ramena à sa propre folie destructrice, cette envie impitoyable de sang qui s'emparait parfois de lui. A cause d'Isaac.
Les cris désespérés de sa famille lui revinrent en mémoire. Le salon couvert de sang, l'ombre du vampire planant au dessus de lui. Le prêtre fut prit de nausées. Ce souvenir était insoutenable tant la violence le ramenait à la scène qui se jouait devant lui. Si Vincent n'avait pas été là pour le nourrir, Morgan l'aurait très probablement tué. Et bien entendu il lui était reconnaissant.
Orden arqua un sourcil intrigué alors que son amant ne revenait toujours pas à lui. Il détourna son regard de la scène lorsque, contraint, Vincent l'empoigna par la gorge et le plaqua à son tour contre le lit en lui criant de revenir à lui. Le silence se fit. Le prêtre fixait la scène, une expression mi-froid mi-étonnée sur le visage. Jusqu'alors il n'avait jamais vu son amant dans un tel état de manque. Pourtant, il connaissait cette sensation et la folie qu'elle entraînait. Son regard alla de Vincent à Morgan, puis inversement.
Il contempla un instant la plaie sur le cou du brun, sa bouche entrouverte et sa poitrine qui se soulevait plutôt rapidement. Le visage du prêtre reprit un expression neutre, bien qu'au fond de lui il était toujours inquiet pour son amant. Tirant une latte de sa clope, il laissa les secondes s'espasser. Puis, prenant appuit sur ses genoux, il se leva souplement pour venir près du lit.
" Je sais que tu ne m'aime pas beaucoup, cependant, je n'ai pas envie de voir le sauveur obligé d'être sauvé à son tour. "
Tout en disant celà, il détacha les premiers boutons de sa chemise pour dévoiler sa gorge laiteuse ou la jugulaire palpitante et tentatrice battait régulièrement. Orden fixa Vincent droit dans les yeux, une expression froide et neutre ancré au plus profond de son regard gris. Il ne le craignait pas, même si il savait qu'il pouvait le tuer.
" Tu peux t'abreuver de mon sang si tu le souhaite, ça te donnera peut-être une occasion de te débarasser de moi. A moins que je ne te dégoûte trop pour ça. "
Orden le défiait ouvertement. Bien sûr il y avait son amant, mais Morgan était sauvé à présent. Il fallait simplement qu'il retrouve ses esprit. Bizarrement son geste à la base ne partait pas d'un désir de provoquer Vincent, mais plutôt d'une manière de le remercier. Mais du peu qu'il connaissait de lui, il se sentait en quelque sorte obligé d'agir ainsi pour le forcer à réagir. Il ne devait montrer ses faiblesses à personne. Personne en dehors de Morgan.
Il attendit calmement une réaction de la part du vampire, sa chemise négligemment ouverte sur son cou. Le prêtre espérait simplement que Morgan ne se méprenne sur son geste. Il n'avait aucune intention de se laisser tuer, et il offrait son sang tout en sachant très bien l'énergie qui lui restait, à savoir, à revendre......
Les cris désespérés de sa famille lui revinrent en mémoire. Le salon couvert de sang, l'ombre du vampire planant au dessus de lui. Le prêtre fut prit de nausées. Ce souvenir était insoutenable tant la violence le ramenait à la scène qui se jouait devant lui. Si Vincent n'avait pas été là pour le nourrir, Morgan l'aurait très probablement tué. Et bien entendu il lui était reconnaissant.
Orden arqua un sourcil intrigué alors que son amant ne revenait toujours pas à lui. Il détourna son regard de la scène lorsque, contraint, Vincent l'empoigna par la gorge et le plaqua à son tour contre le lit en lui criant de revenir à lui. Le silence se fit. Le prêtre fixait la scène, une expression mi-froid mi-étonnée sur le visage. Jusqu'alors il n'avait jamais vu son amant dans un tel état de manque. Pourtant, il connaissait cette sensation et la folie qu'elle entraînait. Son regard alla de Vincent à Morgan, puis inversement.
Il contempla un instant la plaie sur le cou du brun, sa bouche entrouverte et sa poitrine qui se soulevait plutôt rapidement. Le visage du prêtre reprit un expression neutre, bien qu'au fond de lui il était toujours inquiet pour son amant. Tirant une latte de sa clope, il laissa les secondes s'espasser. Puis, prenant appuit sur ses genoux, il se leva souplement pour venir près du lit.
" Je sais que tu ne m'aime pas beaucoup, cependant, je n'ai pas envie de voir le sauveur obligé d'être sauvé à son tour. "
Tout en disant celà, il détacha les premiers boutons de sa chemise pour dévoiler sa gorge laiteuse ou la jugulaire palpitante et tentatrice battait régulièrement. Orden fixa Vincent droit dans les yeux, une expression froide et neutre ancré au plus profond de son regard gris. Il ne le craignait pas, même si il savait qu'il pouvait le tuer.
" Tu peux t'abreuver de mon sang si tu le souhaite, ça te donnera peut-être une occasion de te débarasser de moi. A moins que je ne te dégoûte trop pour ça. "
Orden le défiait ouvertement. Bien sûr il y avait son amant, mais Morgan était sauvé à présent. Il fallait simplement qu'il retrouve ses esprit. Bizarrement son geste à la base ne partait pas d'un désir de provoquer Vincent, mais plutôt d'une manière de le remercier. Mais du peu qu'il connaissait de lui, il se sentait en quelque sorte obligé d'agir ainsi pour le forcer à réagir. Il ne devait montrer ses faiblesses à personne. Personne en dehors de Morgan.
Il attendit calmement une réaction de la part du vampire, sa chemise négligemment ouverte sur son cou. Le prêtre espérait simplement que Morgan ne se méprenne sur son geste. Il n'avait aucune intention de se laisser tuer, et il offrait son sang tout en sachant très bien l'énergie qui lui restait, à savoir, à revendre......
Orden Rosenkreutz- Messages : 89
Date d'inscription : 17/05/2008
Re: Chambre d'Orden : convalescence
Morgan d'Albertas Lun 23 Juin - 18:32
Morgan n'arrivait pas à étancher sa soif. Le divin liquide le rendait euphorique, inconscient de ce qu'il faisait et surtout d'à qui il le faisait. S'il continuait de boire ainsi, il allait vider Vincent de son sang et quand il émergerait enfin de sa folie meurtrière, il découvrirait avec horreur le cadavre de son compagnon.
Mais soudain sa proie se rebiffa. Une main s'enroula autour de sa gorge, éloignant ses crocs de la chair meurtrie. Morgan poussa un grognement de rage, tentant de retourner à son festin sanglant mais sa proie, étonnamment forte, l'en empêcha. Morgan était furieux. Il avait faim et rien ne pouvait se mettre entre lui et sa nourriture.
Et pourtant, une violente douleur le saisit au ventre et il tomba à la renverse sur le lit. Il recracha un flot de sang dans une quinte de toux et tenta de se débattre de la poigne de fer qui le maintenant sous lui. Mais il avait beau mordre et griffer, le corps implacable qui le maintenait n'avait pas l'intention de le lâcher.
Morgan se débattit encore et encore jusqu'à ce que dans les ténèbres où était resté son esprit, un murmure se fasse entendre. Son nom...c'était à peine audible. Il connaissait cette voix mais n'arrivait pas à la situer. La voix était de plus en plus forte ainsi que la lumière qui commençait à poindre à l'horizon de la noirceur où il se trouvait.
Morgan...oui, il s'appelait Morgan et il connaissait cette voix... il voulait la rejoindre pour ne plus être seul dans ces ténèbres...alors il se raccrocha à la voix qui scandait son nom. Il s'y accrocha tant et si bien que ses yeux s'ouvrirent enfin sur le monde qui l'entourait.
Haletant, il fut un instant désorienté puis ses yeux croisèrent ceux de celui qui le tenait serré contre le lit.
"Vincent..." souffla t'il dans un murmure quasi inaudible. "Vincent..."
Ses mains s'accrochèrent aux avant bras du vampire, comme pour être sûr qu'il était bien revenu parmi eux. Ses yeux s'agrandirent d'horreur en voyant la blessure de son compagnon et il comprit soudain. Ce sang dont il s'était abreuvé, c'était le sien et il l'aurait tué s'il ne l'avait pas stoppé à temps.
Les paroles d'Orden le confortèrent dans cette idée et un râle de rage franchit la barrière de ses lèvres. Pourquoi fallait il qu'il se comporte toujours comme une bête? Il avait eu si faim qu'il n'avait pas réussi à se contrôler.
"Je crois...que j'ai encore fait une connerie, non?" murmura t'il au vampire. " Tu es couvert de sang...tu aurais du m'empêcher de te faire ça."
Encore un peu groggy, il se tourna vers Orden qui fumait, près d'eux.
" Garde ton sang où il est et...oh et puis débrouillez vous...ne vous entretuez pas...ou je vous met tous les deux au cachot..." leur dit il à l'un comme pour l'autre, tentant de reprendre une voix autoritaire mais ne réussissant qu'à parler d'une voix éraillée et fatiguée.
"Vincent...je ne peux pas soigner ta blessure pour l'instant, j'ai peur que ma folie me reprenne. Met quelque chose pour la comprimer...tu es fou, tu n'aurais pas du" dit il au vampire d'une voix faible mais qui laissait transparaitre une grande tendresse. Vincent l'avait ramené du néant. Il avait toujours été son sauveur de toute façon.
[ je vous laisse discutailler pendant quelques posts le temps pour moi de me refaire une petite santé. PAs de morts, s'il vous plait^^]
Mais soudain sa proie se rebiffa. Une main s'enroula autour de sa gorge, éloignant ses crocs de la chair meurtrie. Morgan poussa un grognement de rage, tentant de retourner à son festin sanglant mais sa proie, étonnamment forte, l'en empêcha. Morgan était furieux. Il avait faim et rien ne pouvait se mettre entre lui et sa nourriture.
Et pourtant, une violente douleur le saisit au ventre et il tomba à la renverse sur le lit. Il recracha un flot de sang dans une quinte de toux et tenta de se débattre de la poigne de fer qui le maintenant sous lui. Mais il avait beau mordre et griffer, le corps implacable qui le maintenait n'avait pas l'intention de le lâcher.
Morgan se débattit encore et encore jusqu'à ce que dans les ténèbres où était resté son esprit, un murmure se fasse entendre. Son nom...c'était à peine audible. Il connaissait cette voix mais n'arrivait pas à la situer. La voix était de plus en plus forte ainsi que la lumière qui commençait à poindre à l'horizon de la noirceur où il se trouvait.
Morgan...oui, il s'appelait Morgan et il connaissait cette voix... il voulait la rejoindre pour ne plus être seul dans ces ténèbres...alors il se raccrocha à la voix qui scandait son nom. Il s'y accrocha tant et si bien que ses yeux s'ouvrirent enfin sur le monde qui l'entourait.
Haletant, il fut un instant désorienté puis ses yeux croisèrent ceux de celui qui le tenait serré contre le lit.
"Vincent..." souffla t'il dans un murmure quasi inaudible. "Vincent..."
Ses mains s'accrochèrent aux avant bras du vampire, comme pour être sûr qu'il était bien revenu parmi eux. Ses yeux s'agrandirent d'horreur en voyant la blessure de son compagnon et il comprit soudain. Ce sang dont il s'était abreuvé, c'était le sien et il l'aurait tué s'il ne l'avait pas stoppé à temps.
Les paroles d'Orden le confortèrent dans cette idée et un râle de rage franchit la barrière de ses lèvres. Pourquoi fallait il qu'il se comporte toujours comme une bête? Il avait eu si faim qu'il n'avait pas réussi à se contrôler.
"Je crois...que j'ai encore fait une connerie, non?" murmura t'il au vampire. " Tu es couvert de sang...tu aurais du m'empêcher de te faire ça."
Encore un peu groggy, il se tourna vers Orden qui fumait, près d'eux.
" Garde ton sang où il est et...oh et puis débrouillez vous...ne vous entretuez pas...ou je vous met tous les deux au cachot..." leur dit il à l'un comme pour l'autre, tentant de reprendre une voix autoritaire mais ne réussissant qu'à parler d'une voix éraillée et fatiguée.
"Vincent...je ne peux pas soigner ta blessure pour l'instant, j'ai peur que ma folie me reprenne. Met quelque chose pour la comprimer...tu es fou, tu n'aurais pas du" dit il au vampire d'une voix faible mais qui laissait transparaitre une grande tendresse. Vincent l'avait ramené du néant. Il avait toujours été son sauveur de toute façon.
[ je vous laisse discutailler pendant quelques posts le temps pour moi de me refaire une petite santé. PAs de morts, s'il vous plait^^]
Morgan d'Albertas- Messages : 128
Date d'inscription : 03/02/2008
Re: Chambre d'Orden : convalescence
Vincent Lonenlill Lun 23 Juin - 19:58
Morgan se débattait comme un beau diable et il fallait toute la force de Vincent pour arriver à contenir sa fureur. Il avait déjà vu son compagnon perdre les pédales lorsqu'il avait très faim et qu'il se trouvait en présence de sang mais là, çé dépassait tout ce à quoi il avait assisté.
Malgré la douleur à sa plaie et les griffures que laissaient les ongles rageurs de son amant sur sa peau, il tenait bon. C'était pour son bien.
Puis Morgan commença à s'apaiser. Son corps se détendait progressivement et Vincent ressentit un intense soulagement. Voir Morgan dans cet état le rendait malade et il n'avait hâte que d'une chose : voir ses beaux yeux se rouvrir enfin.
Quand Orden s'approcha d'eux, il eut instinctivement un mouvement de recul, rapprochant son amant de lui. L'instinct animal du loup qui protège sa meute.
Il fut surpris de la proposition de l'humain qui était prêt à se laisser mordre.
Vincent lui jeta un regard agacé. Il n'aimait pas l'arrogance soudaine d'Orden, ni sa manière de le regarder de haut comme s'il lui était supérieur. Oui, il avait bien envie de lui obéir et de s'en débarrasser définitivement mais Morgan lui en voudrait à mort et il était hors de question de mettre en péril leur complicité.
Sur ses lèvres se dessina un sourire mauvais mais c'est à ce moment que Morgan revint à lui et Vincent se retourna vivement vers lui en entendant son nom. Il se noya dans le regard gris encore embrumé de confusion et son rictus se transforma en un sourire de joie pure. Morgan était de retour. Faible mais de retour.
" J'attendais que tu sois à nouveau parmi nous pour pouvoir te traiter de crétin. Qui t'avais dit de te nourrir un peu au lieu de veiller ton malade constamment? Bon sang, tu es épuisé. Tu vas te reposer et je te punirai plus tard" lui souffla t'il, heureux comme jamais. Il avait sauvé son amour et s'il le fallait il le referait mille fois.
Au conseil de Morgan, il se leva et se saisit du drap dont il déchira une partie pour l'appliquer sur sa plaie. Il fallait laisser son compagnon se reposer à présent.
Il revint vers lui et posa un baiser sur ses lèvres.
"Repose toi maintenant et ne culpabilise pas. Tu sais bien que j'adore jouer les sauveurs."
Après un dernier baiser, il s'éloigna à regret et se tourna vers Orden, le regard sombre.
" Pour être franc, avant que Morgan ne se réveille, j'ai été tenté de t'obéir et d'avaler jusqu'à la dernière goutte de ton sang mais je préfère des proies plus...jeunes. Maintenant, laissons le dormir."
Orden était physiquement plus âge que lui et Vincent s'en détourna. Après un dernier regard non vide d'inquiétude, il sortit de la pièce. Ses bras couverts de griffures lui faisaient mal mais il était persuadé que Morgan lui soignerait ça à merveille dès son réveil.
Malgré la douleur à sa plaie et les griffures que laissaient les ongles rageurs de son amant sur sa peau, il tenait bon. C'était pour son bien.
Puis Morgan commença à s'apaiser. Son corps se détendait progressivement et Vincent ressentit un intense soulagement. Voir Morgan dans cet état le rendait malade et il n'avait hâte que d'une chose : voir ses beaux yeux se rouvrir enfin.
Quand Orden s'approcha d'eux, il eut instinctivement un mouvement de recul, rapprochant son amant de lui. L'instinct animal du loup qui protège sa meute.
Il fut surpris de la proposition de l'humain qui était prêt à se laisser mordre.
Vincent lui jeta un regard agacé. Il n'aimait pas l'arrogance soudaine d'Orden, ni sa manière de le regarder de haut comme s'il lui était supérieur. Oui, il avait bien envie de lui obéir et de s'en débarrasser définitivement mais Morgan lui en voudrait à mort et il était hors de question de mettre en péril leur complicité.
Sur ses lèvres se dessina un sourire mauvais mais c'est à ce moment que Morgan revint à lui et Vincent se retourna vivement vers lui en entendant son nom. Il se noya dans le regard gris encore embrumé de confusion et son rictus se transforma en un sourire de joie pure. Morgan était de retour. Faible mais de retour.
" J'attendais que tu sois à nouveau parmi nous pour pouvoir te traiter de crétin. Qui t'avais dit de te nourrir un peu au lieu de veiller ton malade constamment? Bon sang, tu es épuisé. Tu vas te reposer et je te punirai plus tard" lui souffla t'il, heureux comme jamais. Il avait sauvé son amour et s'il le fallait il le referait mille fois.
Au conseil de Morgan, il se leva et se saisit du drap dont il déchira une partie pour l'appliquer sur sa plaie. Il fallait laisser son compagnon se reposer à présent.
Il revint vers lui et posa un baiser sur ses lèvres.
"Repose toi maintenant et ne culpabilise pas. Tu sais bien que j'adore jouer les sauveurs."
Après un dernier baiser, il s'éloigna à regret et se tourna vers Orden, le regard sombre.
" Pour être franc, avant que Morgan ne se réveille, j'ai été tenté de t'obéir et d'avaler jusqu'à la dernière goutte de ton sang mais je préfère des proies plus...jeunes. Maintenant, laissons le dormir."
Orden était physiquement plus âge que lui et Vincent s'en détourna. Après un dernier regard non vide d'inquiétude, il sortit de la pièce. Ses bras couverts de griffures lui faisaient mal mais il était persuadé que Morgan lui soignerait ça à merveille dès son réveil.
Vincent Lonenlill- Messages : 56
Date d'inscription : 27/05/2008
Re: Chambre d'Orden : convalescence
Orden Rosenkreutz Lun 23 Juin - 20:45
Griffures et plaies furent ce que Morgan laissa en cadeau à Vincent.
Il revint enfin à lui, et Orden contempla son visage épuisé avec soulagement. Il avait bien cru que lui aussi sombrerait dans la folie meurtrière dont il avait si souvent été la proie. Le prêtre le contempla longuement tout en l'écoutant parler. Un doux sourire arqua ses lèvres alors qu'il lui ordonnait de laisser son sang là où il était. Par contre il ne garantissait rien quant à la suite des évènements. Il ignorait si Vincent serait à même de retenir son envie de le tuer. Bien qu'il ne doutait pas de son self control, cependant l'animosité conduisait à bien des horreurs. Dommage, parce que Orden ne détestait pas le jeune vampire. Il était plutôt animé d'un sentiment de neutralité à son égard.
C'est ainsi qu'il le regarda l'embrassait sans montre aucun signe d'agacement. Il savait que lorsque Morgan s'attachait à quelqu'un de quelque manière que ce soit, il ne pouvait plus s'en passer. Ca avait été le cas avec Hans qu'il avait poursuivi durant des siècles en espérant le faire sien. Un peu amusé il songea que Vincent et Morgan c'était plutôt bien trouvés, sachant qu'ils étaient tous deux mus par une possessivité absolue. Cependant son coeur s'emplissait d'une certaine tristesse. Bien sûr il était heureux aux côtés du vampire, mais rien ne garantissait que son amant ne se détourne pas de lui un jour. Alors, sauf si il le lui demandait, le prêtre prit la décision de rester toujours à ses côtés. Et lorsqu'il n'aurait plus besoin de lui, il cesserait de s'alimenter pour plonger dans un sommeil éternel.
Orden soutint le regard sombre que lui lança Vincent, et le laissa parler, le visage neutre. Il arqua un sourcil un brin amusé, mais aussi étonné. Plus jeune ? Merci du compliment. Le prêtre n'était pas un vieux crouton tout de même. Laissant Vincent s'éloigner, il s'approcha un instant de Morgan, et se pencha pour lui baiser le front puis les lèvres.
" Je suis désolé mon amour, tout ça c'est de ma faute...."
Si seulement il ne l'avait pas incité à le prendre, si seulement Morgan savait se montrer moins impulsif. Mais ce qui était fait était fait. De plus celà lui donnerait l'occasion de discuter avec Vincent et "d'essayer" de mettre les choses au clair. Il craignait que la tâche ne soit plutôt ardue. D'autant que dans l'expression commune, Vincent avait un caractère de chien. Sortant de la pièce à son tour, il le trouva dans le couloir.
Le prêtre referma doucement la porte et s'y appuya. Il glissa un main sensuelle dans sa chevelure sombre avant de croiser les bras tout en fixant le jeune vampire. Si il ne se jetait pas sur lui dans les secondes qui allaient suivre, son pari serait gagné.
" Vincent.....je crois qu'il faut qu'on parle non ? Les choses ne peuvent pas durer ainsi indéfiniment. Morgan souffre beaucoup parce qu'il est incapable de se séparer de ceux auxquels il s'attache. Bien entendu je sais ce que tu veux, et je ne saurais te dire si un jour Morgan tombera amoureux de toi. C'est à lui de décider après tout, même si tu marque plus de points que moi. Aujourd'hui tu as été son sauveur et moi son destructeur. Je t'ai peut-être été utile en fin de compte. "
Il ponctua cette phrase d'un ton légèrement ironique, mais sans pour autant se montrer moqueur. Un soupir brisa le silence. Le prêtre admettait sans mal ses erreurs. Il avait fait plus de mal que de bien autour de lui, et il avait l'intention d'arranger les choses. Et en tout premier lieu il fallait qu'il règle son problème relationnel avec Vincent. Se décollant de la porte il fit quelques pas vers le vampire.
" Je ne crois pas que le couloir soit l'endroit le plus approprié pour ce genre de discussion. Je te laisse le choix du lieu. Et je répondrais sans détour à tes questions si questions il y a. Je n'ai aucunement l'envie de rentrer dans un conflit avec toi. Parce que si je n'avais pas été l'amant de Morgan tu ne m'aurais jamais témoigné autant de haine. Mais probablement que je t'aurais servi de proie. Ah non j'oubliais, je suis trop vieux à ton goût. "
Orden ne se moquait absolument pas de Vincent, il prenait ses remarques plutôt au sérieux, et si une bataille venait à se déclarer il n'en serait très certainement pas le déclencheur. Eclairé par la faible lueur des lampes, il contempla les blessures sur le bras du vampire, attendant calement sa réponse, son regard gris ancré au plus profond des prunelles du brun.
Il revint enfin à lui, et Orden contempla son visage épuisé avec soulagement. Il avait bien cru que lui aussi sombrerait dans la folie meurtrière dont il avait si souvent été la proie. Le prêtre le contempla longuement tout en l'écoutant parler. Un doux sourire arqua ses lèvres alors qu'il lui ordonnait de laisser son sang là où il était. Par contre il ne garantissait rien quant à la suite des évènements. Il ignorait si Vincent serait à même de retenir son envie de le tuer. Bien qu'il ne doutait pas de son self control, cependant l'animosité conduisait à bien des horreurs. Dommage, parce que Orden ne détestait pas le jeune vampire. Il était plutôt animé d'un sentiment de neutralité à son égard.
C'est ainsi qu'il le regarda l'embrassait sans montre aucun signe d'agacement. Il savait que lorsque Morgan s'attachait à quelqu'un de quelque manière que ce soit, il ne pouvait plus s'en passer. Ca avait été le cas avec Hans qu'il avait poursuivi durant des siècles en espérant le faire sien. Un peu amusé il songea que Vincent et Morgan c'était plutôt bien trouvés, sachant qu'ils étaient tous deux mus par une possessivité absolue. Cependant son coeur s'emplissait d'une certaine tristesse. Bien sûr il était heureux aux côtés du vampire, mais rien ne garantissait que son amant ne se détourne pas de lui un jour. Alors, sauf si il le lui demandait, le prêtre prit la décision de rester toujours à ses côtés. Et lorsqu'il n'aurait plus besoin de lui, il cesserait de s'alimenter pour plonger dans un sommeil éternel.
Orden soutint le regard sombre que lui lança Vincent, et le laissa parler, le visage neutre. Il arqua un sourcil un brin amusé, mais aussi étonné. Plus jeune ? Merci du compliment. Le prêtre n'était pas un vieux crouton tout de même. Laissant Vincent s'éloigner, il s'approcha un instant de Morgan, et se pencha pour lui baiser le front puis les lèvres.
" Je suis désolé mon amour, tout ça c'est de ma faute...."
Si seulement il ne l'avait pas incité à le prendre, si seulement Morgan savait se montrer moins impulsif. Mais ce qui était fait était fait. De plus celà lui donnerait l'occasion de discuter avec Vincent et "d'essayer" de mettre les choses au clair. Il craignait que la tâche ne soit plutôt ardue. D'autant que dans l'expression commune, Vincent avait un caractère de chien. Sortant de la pièce à son tour, il le trouva dans le couloir.
Le prêtre referma doucement la porte et s'y appuya. Il glissa un main sensuelle dans sa chevelure sombre avant de croiser les bras tout en fixant le jeune vampire. Si il ne se jetait pas sur lui dans les secondes qui allaient suivre, son pari serait gagné.
" Vincent.....je crois qu'il faut qu'on parle non ? Les choses ne peuvent pas durer ainsi indéfiniment. Morgan souffre beaucoup parce qu'il est incapable de se séparer de ceux auxquels il s'attache. Bien entendu je sais ce que tu veux, et je ne saurais te dire si un jour Morgan tombera amoureux de toi. C'est à lui de décider après tout, même si tu marque plus de points que moi. Aujourd'hui tu as été son sauveur et moi son destructeur. Je t'ai peut-être été utile en fin de compte. "
Il ponctua cette phrase d'un ton légèrement ironique, mais sans pour autant se montrer moqueur. Un soupir brisa le silence. Le prêtre admettait sans mal ses erreurs. Il avait fait plus de mal que de bien autour de lui, et il avait l'intention d'arranger les choses. Et en tout premier lieu il fallait qu'il règle son problème relationnel avec Vincent. Se décollant de la porte il fit quelques pas vers le vampire.
" Je ne crois pas que le couloir soit l'endroit le plus approprié pour ce genre de discussion. Je te laisse le choix du lieu. Et je répondrais sans détour à tes questions si questions il y a. Je n'ai aucunement l'envie de rentrer dans un conflit avec toi. Parce que si je n'avais pas été l'amant de Morgan tu ne m'aurais jamais témoigné autant de haine. Mais probablement que je t'aurais servi de proie. Ah non j'oubliais, je suis trop vieux à ton goût. "
Orden ne se moquait absolument pas de Vincent, il prenait ses remarques plutôt au sérieux, et si une bataille venait à se déclarer il n'en serait très certainement pas le déclencheur. Eclairé par la faible lueur des lampes, il contempla les blessures sur le bras du vampire, attendant calement sa réponse, son regard gris ancré au plus profond des prunelles du brun.
Orden Rosenkreutz- Messages : 89
Date d'inscription : 17/05/2008
Re: Chambre d'Orden : convalescence
Vincent Lonenlill Mar 24 Juin - 15:13
La porte se referma derrière eux. Morgan était hors de danger et Vincent s'autorisa à ressentir un intense soulagement. Il ne se serait jamais pardonné de ne pas avoir pu le sauver.
Orden s'adossa à la porte et prit la parole. Dans ses mots on pouvait deviner que l'humain connaissait très bien Morgan et Vincent ne pouvait pas s'empêcher d'en ressentir de la jalousie. Souvent, Morgan venait se réfugier entre ses bras, abattant la façade cruelle et froide qu'il donnait à voir aux autres. A ces instants, Morgan était tourmenté et avide de réconfort. Mais jamais il ne s'était vraiment ouvert à lui. Il ne lui parlait pas de ses tourments et préférait se perdre dans ses bras jusqu'à en tomber d'épuisement. Ensuite ils restaient lovés l'un contre l'autre jusqu'à ce que Morgan aille mieux. Puis il cachait à nouveau ses faiblesses et ne laissait plus transparaitre la moindre faille jusqu'à la fois suivante. Mais Orden avait raison sur un point : Morgan n'était pas amoureux de lui. Certes ils passaient beaucoup de temps ensemble, ils chassaient ensemble, ils riaient, ils faisaient l'amour intensément mais jamais un mot d'amour n'avait franchi les lèvres du vampire. Vincent savait maintenant qu'il gardait ces mots pour un autre.
" J'ai souvent sauvé Morgan mais la nuit, dans son sommeil, c'est ton nom qu'il murmurait. J'ai souvent eu envie de m'éclater les tympans pour ne plus entendre"
Il avait craché ses mots avec amertume, détournant les yeux de ceux de l'humain.
" Allons dans un salon. J'ai besoin d'un peu de sang. Morgan était affamé. " dit il d'un ton las.
Il se sentait fatigué à présent. Un conflit avec Orden l'aurait terrassé. Son animosité pour l'humain était remplacé à l'instant par une grande lassitude. Peut être qu'Orden avait raison. En apprenant un peu plus sur lui, il serait peut être plus à même de cohabiter avec lui. L'apprécier? Hors de question. Mais il pouvait essayer de le tolérer en attendant que son amour soit partagé.
[J'ouvre dans les salons. Tu peux poster ici une denrière fois si tu veux, sinon, rejoins moi au salon ]
Orden s'adossa à la porte et prit la parole. Dans ses mots on pouvait deviner que l'humain connaissait très bien Morgan et Vincent ne pouvait pas s'empêcher d'en ressentir de la jalousie. Souvent, Morgan venait se réfugier entre ses bras, abattant la façade cruelle et froide qu'il donnait à voir aux autres. A ces instants, Morgan était tourmenté et avide de réconfort. Mais jamais il ne s'était vraiment ouvert à lui. Il ne lui parlait pas de ses tourments et préférait se perdre dans ses bras jusqu'à en tomber d'épuisement. Ensuite ils restaient lovés l'un contre l'autre jusqu'à ce que Morgan aille mieux. Puis il cachait à nouveau ses faiblesses et ne laissait plus transparaitre la moindre faille jusqu'à la fois suivante. Mais Orden avait raison sur un point : Morgan n'était pas amoureux de lui. Certes ils passaient beaucoup de temps ensemble, ils chassaient ensemble, ils riaient, ils faisaient l'amour intensément mais jamais un mot d'amour n'avait franchi les lèvres du vampire. Vincent savait maintenant qu'il gardait ces mots pour un autre.
" J'ai souvent sauvé Morgan mais la nuit, dans son sommeil, c'est ton nom qu'il murmurait. J'ai souvent eu envie de m'éclater les tympans pour ne plus entendre"
Il avait craché ses mots avec amertume, détournant les yeux de ceux de l'humain.
" Allons dans un salon. J'ai besoin d'un peu de sang. Morgan était affamé. " dit il d'un ton las.
Il se sentait fatigué à présent. Un conflit avec Orden l'aurait terrassé. Son animosité pour l'humain était remplacé à l'instant par une grande lassitude. Peut être qu'Orden avait raison. En apprenant un peu plus sur lui, il serait peut être plus à même de cohabiter avec lui. L'apprécier? Hors de question. Mais il pouvait essayer de le tolérer en attendant que son amour soit partagé.
[J'ouvre dans les salons. Tu peux poster ici une denrière fois si tu veux, sinon, rejoins moi au salon ]
Vincent Lonenlill- Messages : 56
Date d'inscription : 27/05/2008
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